Solidité des bâtiments : prendre les problèmes à temps pour anticiper la vétusté

Avec le temps, les structures d’un bâtiment peuvent se fragiliser. Et s’il ne s’effondrera pas du jour au lendemain (!), il convient néanmoins d’être particulièrement attentifs aux signes avant-coureurs. Comme, par exemple, l’apparition de fissures sur les murs, des fenêtres qui se cassent, des portes qui ne se ferment plus… voire même des escaliers qui se mettent à pencher.

Les raisons pouvant expliquer ces désordres sont multiples. Parmi elles, il y a l’eau. Sur le long terme, elle peut être la cause de dommages parfois irréversibles. Et peu importe que le bâtiment soit en pierre, en brique ou en béton : une fuite récurrente sur un réseau d’alimentation ou d’évacuation, des infiltrations de toiture ou parfois même de la condensation – lorsque la ventilation d’un immeuble est insuffisante par exemple – pourront occasionner d’importantes dégradations.

L’environnement immédiat d’un bâtiment peut également avoir des répercussions sur sa solidité. Ainsi, des travaux en sous-œuvre menés dans un proche périmètre risqueront de provoquer une décompression des sols, ce qui aura pour effet de générer la déstabilisation de ses structures. Tout comme des conditions climatiques exceptionnelles – inondations, périodes de sècheresse, tempêtes –, des tremblements de terre ou encore un incendie pourront fragiliser les structures des bâtiments impactés.

Diagnostic solidité : définition

Pour éviter de mettre en danger les occupants de votre (ou de vos) bâtiment(s) et, dans un second temps, maîtriser les coûts d’éventuels travaux de réhabilitation, il est vivement conseillé, dès lors qu’un désordre apparaît, de prendre des mesures afin de le corriger. La première d’entre-elles consiste à faire appel à un organisme tel SOCOTEC qui effectuera un diagnostic solidité de votre (vos) bâtiment(s).

Concrètement, le diagnostiqueur identifiera les désordres, leurs causes et vous proposera des remèdes adaptés. Le cas échéant, il pourra également évaluer les coûts de renforcement des structures et suivre les travaux de réhabilitation.

Diagnostics solidité : pas obligatoires mais fortement recommandés

Si les diagnostics solidité ne sont pas obligatoires, ils sont néanmoins fortement recommandés. Par exemple, si une mairie souhaite installer des archives dans une ancienne école – un changement de destination – ou aménager les combles d’un bâtiment public, la réalisation d’un diagnostic solidité lui permettra d’évaluer la faisabilité de ses projets. Idem pour un propriétaire immobilier souhaitant effectuer une surélévation sur l’un de ses bâtiments ou poser sur sa toiture et/ou ses façades divers équipements (terrasses, panneaux publicitaires, etc.). On parle alors de diagnostics solidité préventifs.

En revanche, dans le cadre d’un événement particulier comme un tremblement de terre ou un incendie, les assurances obligent généralement les propriétaires immobiliers à missionner des diagnostiqueurs. Dans ces cas-là, on parle de diagnostics solidité après sinistre.

Diagnostics solidité : un gage de sécurité pour les occupants d’un bâtiment

En tout état de cause, le diagnostic solidité, en plus de vous assurer de la sécurité des occupants du bâtiment, vous permettra de vérifier que votre patrimoine immobilier est « dans les clous ». Ce qui, dans le cadre d’une session, sera un argument de poids.

Les diagnostiqueurs SOCOTEC, parce qu’ils participent aujourd’hui à la rédaction de l’ensemble des textes référentiels concernant la solidité des bâtiments, répondront à toutes vos attentes dans le cadre d’un diagnostic solidité. En cas de désordres identifiés, ils vous proposeront des solutions en termes d’investissements, de rénovation et de maintenance.