Penser un habitat évolutif, pour le bien-être et la sérénité de ses occupants

Acquérir un logement adapté aux évolutions de la vie

Pour les Français, l’accession à la propriété est plus que jamais un jalon de vie important. 70% d’entre eux considèrent que c’est un objectif de vie majeur, tandis que 90% considèrent que c’est un investissement incontournable. Malgré la pression du marché immobilier, le premier achat est d’ailleurs de plus en plus précoce. En effet, les nouveaux propriétaires ont en moyenne 32 ans lors de leur premier achat. La durée moyenne des prêts a quant à elle augmenté pour atteindre presque 20 ans. Pour beaucoup, acheter un logement est donc une décision prise pour le long terme. On choisit un habitat dans lequel on peut se projeter et qui sera à même de s’adapter à la vie et toutes ses évolutions, qu’il s’agisse d’événements heureux telle qu’une naissance ou d’accidents de vie comme une situation de handicap.

Accompagner le vieillissement de la population

La capacité des logements à s’adapter aux différentes phases de la vie doit également répondre à un autre défi : celui du vieillissement de la population. A l’heure actuelle, 15 millions de personnes sont âgées de plus de 60 ans. A l’horizon 2030, elles représenteront plus de 20 millions de personnes. Le nombre de Français de plus de 85 ans passera quant à lui de 1,4 million à 4,8 millions sur la même période. Retarder le plus possible l’entrée en EHPAD et disposer d’un logement adapté dans lequel on se sente bien et en sécurité, est ainsi pour de nombreuses personnes un enjeu d’avenir assez immédiat ! La loi d’adaptation de la société au vieillissement de 2015 prévoyait d’ailleurs déjà des mesures pour favoriser le maintien à domicile. Des dispositifs comme Ma Prime’Adapt ou encore Habiter Facile doit permettre aux personnes les plus fragiles d’envisager des travaux d’adaptation de leur habitat.

Les logements évolutifs déjà inscrits dans la réglementation

Depuis le 1^er janvier 2007, la loi prévoit que tous les logements neufs soient accessibles aux personnes à mobilité réduite. La loi ELAN a adapté cette mesure en imposant pour un immeuble de logements, que 20% des appartements soient accessibles en l’état et que les 80% restants soient évolutifs. Le principe est simple : à la réception, ces logements ne doivent pas disposer de toutes les conditions pour qu’une personne à mobilité réduite puisse être autonome, ils doivent cependant pouvoir le devenir rapidement et à moindre coût. Par exemple, une baignoire peut être transformée en douche à l’italienne ou encore les cloisons doivent être suffisamment solides pour accueillir des poignées d’appuis. En cas d’accident de vie, le maintien à domicile doit ainsi être simple et peu coûteux.

Vers des logements adaptés aux aspirations d’aujourd’hui et de demain

Ces dispositions réglementaires sont un premier pas vers la possibilité de se projeter dans un logement dans le temps long. De nombreux paramètres doivent cependant être envisagés si l’on veut aller plus loin que les simples aspects pratiques et proposer des conditions de sécurité et de bien-être aux futurs habitants. Si l’on prend l’exemple d’un couple, dont les enfants ont tous quitté la grande maison familiale, ils vont naturellement envisager de prendre un logement plus petit, adapté à leur nouvelle vie. Et bien qu’ils soient encore en pleine forme, ils vont légitimement vouloir se poser les bonnes questions afin que leur prochain foyer puisse répondre à leurs besoins le plus longtemps possible, et  prolonger leur autonomie.

Cette question de bien-être et de sécurité dans le temps va soulever plusieurs questions. Tout d’abord la localisation : est-ce que le logement est proche d’un médecin, des commerces, des services administratifs… ? Ensuite, l’accessibilité de l’immeuble : celui-ci dispose-t-il d’ascenseurs, de portes qui s’ouvrent sans effort, d’un parking… ? Le cadre de vie : est-il agréable, est-ce qu’on a accès à une végétation importante favorisant le développement de la biodiversité ? La sécurité : est-ce que l’on se sent protégé dans le logement et dans son environnement immédiat, le risque d’effraction est-il couvert ?

Un label pour accompagner votre démarche

Cette liste n’est bien sûr en aucun cas exhaustive. Ces questionnements relèvent pour la plupart du bon sens, mais leur bonne application peut s’avérer un exercice délicat. S’appuyant sur leurs nombreux retours d’expériences, les experts de SOCOTEC vous permettent d’aller plus loin dans votre démarche et de créer des logements évolutifs pensés pour le bien-être des occupants tout au long de leur vie. C’est l’objectif du Pass Sérénité Sénior de SOCOTEC, dont le référentiel recense tous les sujets à prendre en considération, autour de 4 grandes thématiques : accessibilité, sécurité, bien-être et biodiversité. L’obtention de ce label pour votre projet sera un facteur différenciant, démontrant votre capacité à prendre en compte les enjeux contemporains.