Les installations de stockage de déchets non dangereux (ISDND) sont équipées de dispositifs pour gérer les émissions de biogaz issues de la fermentation des déchets. Depuis 2016, la réglementation impose que leur étanchéité soit vérifiée.
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Je veux être contacté par un expertMalgré une tendance à la baisse, les ISDND restent la solution de gestion des déchets qui draine le plus de tonnages en France. Il en existe environ 250 qui, chaque année, reçoivent aux alentours de 20 millions de tonnes de déchets. Plus de la moitié provient des ménages, tandis que le reste est issu d’activités économiques diverses. Le problème, c’est la biodégradation des déchets, qui en fermentant produisent des gaz. On y retrouve notamment du méthane, un puissant gaz à effet de serre (GES), comptant parmi les principales causes du réchauffement climatique.
Couverture et captage de gaz
Pour limiter les émissions de ces gaz, mais aussi contenir les odeurs ou encore les écoulements d’eaux de percolation chargées en polluants, la réglementation impose aux exploitants de ce type d’installations de couvrir les casiers d’enfouissement de manière à les rendre le plus étanches possible. En outre, elle les oblige à équiper leurs ISDND de systèmes de captage des gaz, lesquels doivent être a minima torchés – c’est à dire brûlés sur place – ou valorisés énergétiquement via un système de cogénération.
Contrôles périodiques des ISDND
Depuis 2016, la réglementation a été renforcée et impose désormais des cartographies destinées à vérifier l’étanchéité de la couverture d’une ISDND. Plus précisément, ces contrôles consistent à détecter et, le cas échéant, à quantifier les émissions de biogaz. Parmi les raisons pouvant causer ces fuites : des couvertures insuffisantes en épaisseur, des malfaçons, des distorsions mécaniques, de l’usure ou encore une mauvaise pose.
Cartographie par détecteurs laser
Ces cartographies, qui peuvent être réalisées par l’exploitant, requièrent une organisation, des compétences spécifiques et du matériel technologiquement performant (essentiellement basé sur des détecteurs laser). Il est ainsi le plus souvent nécessaire de faire appel à un organisme compétent. Par la suite, s’il s’avère que la couverture de l’ISDND ne présente aucun défaut, un prochain contrôle sera programmé 5 ans plus tard. Dans le cas contraire, des actions correctives devront être engagées sous 6 mois, afin d’éliminer les fuites ou, à défaut, de les limiter. Un nouveau contrôle devra alors être réalisé dans les deux ans.
Prévenir les fuites de méthane c’est également réduire les nuisances environnementales et olfactives générées par l’H2S (gaz inflammable, à l’odeur nauséabonde, très toxique) et autres composés malodorants présents dans les émissions de Biogaz.
SOCOTEC possède le retour d’expérience ainsi que tous les outils nécessaires pour réaliser ce type de prestations. En outre, elle pourra évaluer au plus juste la performance environnementale et énergétique de vos installations de stockage de déchets non dangereux.
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