Construire des bâtiments en bois de plus en plus élevés implique des exigences supplémentaires. C’est le cas notamment de l’intégration du risque sismique, applicable dorénavant sur une partie très importante du territoire français. Mais sur ce plan aussi, le bois démontre qu’il est un matériau de construction qui ne manque pas d’atouts.
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Je veux être contacté par un expertMatériau biosourcé par excellence, le bois s’impose sur de nombreux projets de construction en quête d’écoresponsabilité. Grâce à de nouvelles techniques, comme les panneaux lamellés croisés CLT, le matériau est employé sur des bâtiments de plus en plus imposants. La réglementation s’adapte aussi vite que possible à cette tendance et étoffe ses normes sur différents sujets, tels que l’usage des façades à ossature bois ou les règles de sécurité incendie.
Pour s’intégrer à des structures toujours plus importantes, le bois doit cependant faire ses preuves sur de nouveaux sujets. Parmi eux : la protection contre le risque sismique, la réglementation concernant principalement les bâtiments les plus élevés. Or, depuis 2010 la législation s’est renforcée avec un nouveau code de calcul des bâtiments et une nouvelle carte du territoire national concerné par le risque, dont la proportion passe de 25 % à 60 %.
Adapter les règles sismiques à la construction bois
La contrainte étant relativement nouvelle, les documentations et normes techniques sur la conception parasismique des bâtiments à structure bois ne sont pas encore très étoffées. Pour preuve, dans les 180 pages du code de calcul des structures en zones sismiques, on compte 5 pages sur le bois contre 50 sur le béton ! Mais les choses avancent, la révision de l’Eurocode prévue pour 2025 devrait largement combler ce manque.
Grâce à de nombreux retours d’expérience, il est cependant d’ores et déjà possible de construire des bâtiments à structures bois qui auront un bon comportement en situation de séisme. L’enjeu de la conception : atteindre le critère de non-effondrement. Pour cela, il faut doter l’ouvrage d’éléments en sur-résistance qui vont diriger l’énergie du séisme vers des zones dissipatives, conçues pour absorber l’énergie sismique sans pour autant se briser.
La structure bois, atout dans la conception parasismique ?
Si l’emploi du bois en conception parasismique nécessite des calculs avancés, les expérimentations menées ont révélé des performances plus que satisfaisantes. Le bois dispose même d’un avantage certain sur les matériaux plus traditionnels tels que le béton. En effet, l’ennemi principal en situation de séisme est la masse du bâtiment. Avec une masse relativement faible, la structure d’un bâtiment bois sera soumise à des efforts nettement inférieurs à ceux subis par un bâtiment béton de même dimension.
Tout au long de votre projet, les experts SOCOTEC veillent à la bonne application de ces règles et à l’atteinte des performances parasismiques de votre bâtiment. Leur regard critique valide les orientations techniques choisies. Ils interviennent dès la préfabrication des éléments en atelier, évitant ainsi toute surprise à la livraison.
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