Digues, barrages, écluses, berges de rivières et de fleuves… les ouvrages hydrauliques participent à la protection contre les risques d’inondations. Ils doivent donc être surveillés de près dans le respect de la règlementation.
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Je veux être contacté par un expertLa France est particulièrement exposée aux risques naturels d’inondation. La tempête Xynthia, en février 2010, puis les intempéries qui se sont succédé depuis l’ont dramatiquement rappelé. Ces dix dernières années, notre pays a renforcé sa politique de gestion des différents risques d’inondation et s’est doté d’une stratégie qui impose une approche proactive en matière de prévention, sur l’ensemble des territoires à risques.
Une instruction aux Préfets du 26 juillet 2016 vient préciser le décret relatif à la sécurité des ouvrages hydrauliques. Celui-ci invite les Préfets à arrêter des priorités locales concernant les risques naturels et hydrauliques et insiste notamment sur la réalisation des plans de contrôles des ouvrages. L’État a classé ces installations en différentes catégories (de la plus risquée à la moins risquée) selon deux principaux paramètres : l’envergure de l’ouvrage (sa hauteur) et les enjeux humains et économiques qui y sont liés (impacts sur la population, sur les infrastructures et les installations économiques).
Des ouvrages hydrauliques à la loupe
Dans ce contexte, les maîtres d’ouvrage et/ou les exploitants d’ouvrages hydrauliques, le plus souvent des collectivités locales, ont l’obligation de s’assurer de la sûreté et de la sécurité de ces ouvrages et de leur mise en conformité. Pour cela, la meilleure connaissance possible de ces équipements est un prérequis indispensable. Elle passe par un ensemble d’études et la réalisation d’un dossier qui comprend une revue de sûreté, un diagnostic de l’ouvrage, une étude de dangers pour les ouvrages les plus risqués (la partie la plus importante du dossier) qui permet d’identifier les risques potentiels, l’intensité des effets et des conséquences… Une fois l’étude de dangers réalisée, les services de l’Etat doivent valider ce dossier. Il revient ensuite au propriétaire ou à l’exploitant d’effectuer la mise en conformité de l’ouvrage si elle s’avère nécessaire.
Pour réaliser ce travail, le maître d’ouvrage ou l’exploitant peut faire appel à un organisme tiers agréé. Spécialisé dans l’analyse des risques et disposant des compétences et moyens adaptés, celui-ci apporte son expertise technique face aux exigences de la réglementation. Il peut identifier les aléas naturels et les potentiels de dangers, réaliser une cartographie des zones inondables, préconiser des solutions pour mettre l’ouvrage en sécurité. Les propriétaires et exploitants gagnent en temps et en efficacité. Et pour aller plus loin, un contrat peut être souscrit auprès de l’organisme du prestataire pour garantir la surveillance de l’ouvrage dans la durée.
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